Traces d’Ammonites dans la garrigue

Dans mes pérégrinations naturalistes, je tombe parfois sur des traces d’ammonites. Je vous en ai récolté deux. Dans l’une d’elle, si on la retourne, on peut voir une trace de palourde (ce n’est pas sur les photos). Pour l’instant, je ne me suis pas mis en tête d’en trouver plus mais je trouve intéressant d’en remarquer au hasard. Cela souligne les vastes possibilités d’émerveillement dans un environnement vraiment proche.

Les différents secteurs de la garrigue entre Nîmes et Sommières ne sont peut-être pas les plus extraordinaires du Gard mais ils méritent d’être défendus pour leur diversité et leurs particularités. Il y a une grande variété à portée de main, de chaussure, de vélo. Tout un monde de questionnement et de beauté. Ces fossiles font partie des nombreux signes aux côté des orchidées, des papillons, des oiseaux et de tout ce qui peuple les lieux secs comme humides, dans région qui peut être brûlante comme glaciale, aride comme diluvienne. Partout où le regard se porte, il peut trouver à s’émerveiller.

Ces deux fossiles sont médiocres, au point que je me suis demandé tout d’abord si je me trompais. Ils réussissent pourtant à donner le vertige en plongeant l’esprit dans l’abîme du Temps. L’esprit aspiré par la spirale du coquillage, je vois défiler les possibilités empruntées par la chimie de l’univers, la géologie de la terre, les recombinaisons de la vie. Mes connaissances sont sommaires mais suffisent toujours pour nourrir mes pensées.

Les garrigues sont une ancienne mer et ceci suffit à nourrir les rêveries.

 

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