Le Pavot cornu

Pavot cornu

Dans la famille des pavots, je demande le Pavot cornu.

Tout comme la famille des orchidées ou des euphorbes, celle des pavots fascine par la variété de ses représentants. Si on connait le coquelicot et le pavot à opium, on sait parfois moins que la famille est très étendues, jusqu’aux fumeterres par exemple.

Je fais une présentation brève du pavot cornu. C’est une espèce moins connue bien que très présente dans certains sols du Midi. Comme tous les pavots et fumeterres, elle aime les sols pauvres, le sable des bords de rivière ou de mer par exemple, ou les sols fraichement retournés, les éboulis, gravières, carrières, voire certains terrils. On la trouve parfois en compagnie des pavots roses ou des coquelicots. Elle pousse un peu plus facilement en bord de mer que les autres espèces.

Cette plante est remarquable par la profondeur du jaune de sa fleur autant que par le ciselage de ses feuilles. Elle renvoie aux algues et coraux des fonds marins. La partie la plus remarquable reste le fruit qui lui donne son nom. Il est long, fin et légèrement tordu, ce qui lui fait une forêt de cornes à la fin de la saison.

Sur la photo, on en voit un se courber sur la fleur. On y voit mal l’aspect général de la plante mais j’ai saisi ce qui me séduit le plus. Dans ce pavot, les tracés y sont à la fois pleins et subtilement découpés. Les courbes se marient en une danse suspendue qui me rappelle toujours un peu la valse de Camille Claudel.

Mais avec les pavots, pour peu que le vent se lève, la danse reprend.

 

 

 

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Premier Flambé en photo

Mon premier Flambé en photo


Si ce n’est le premier Flambé que j’ai photographié, ce n’en est pas loin. C’est au moins la première bonne photo que j’en ai fait. C’était un jour de printemps radieux près d’Olargues dans le parc régional du Haut Languedoc.

À l’époque – il y a seulement 4 ans – j’appelais tous ces papillons « machaons » sans distinction, alors qu’il s’agit d’espèces différentes. Je prends ça pour du chemin parcouru. Encore quatre ans et je saurai peut-être faire la différence entre les sous-espèces ?

Ces dernières années, j’en vois (ou j’en remarque – c’est toujours difficile à dire), de plus en plus. Presque au détriment du Machaon d’ailleurs.

 

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